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COP26 : Les négociateurs butent sur trois factors principaux, la société civile accentue la pression – VivAfrik

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COP26 : Les négociateurs butent sur trois factors principaux, la société civile accentue la pression – VivAfrik

La 26ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) s’est achevée officiellement vendredi 12 novembre 2021, à Glasgow en Ecosse mais les conversations se poursuivront une partie du 7 days-conclusion pour parvenir à un doc de compromis. Vendredi, les représentants officiels de la société civile ont dressé leur propre bilan. Eux n’ont pas fait de compromis.

Les discussions se poursuivront durant une partie, « et peut-être même tout le week-conclude s’il le faut ». du week-close à Glasgow, en Écosse, dans le cadre de la COP26. « L’espoir, c’est cette bonne volonté affichée par tous les pays cette après-midi (Ndlr : vendredi 12 novembre 2021) lors de leur prise de parole, mais ça ne suffit pas. Il faut imaginer 200 nations autour de la desk, qui débattent, qui négocient de chaque phrase, parfois même de chaque mot de cette déclaration commune tant attendue », a rapporté le journaliste Matthieu Boisseau.

Cette 26ème Conférence des Parties est au bord de l’échec, aux yeux de la Coalition COP26. Même si le mot ne figure pas aussi clairement dans sa décision commune, alors que le doc last des négociations est attendu pour ce 7 days-conclusion, c’est le ton qui est ressorti dans cette Conférence des peuples vendredi. À la tribune se sont succédé les délégués d’ONG représentant les neuf acteurs de la société civile reconnus officiellement par la Convention-Cadre onusienne à côté des États-Parties : la jeunesse, les scientifiques, les communautés autochtones, les femmes, etc.

Selon eux, cette COP26 est minée par trois principaux details de blocages. Le premier porte sur l’engagement officiel de renoncer au financement des projets d’énergies fossiles. Le 2nd concerne « l’aide financière pour les pays vulnérables qui sont actuellement frappés au quotidien par les catastrophes de la crise climatique », et enfin le troisième sur « l’accélération de la réduction des émissions de CO2 ».

Cette situation oblige la société civile à accentuer la pression sur les négociateurs. « Nous, représentants de la société civile, exprimons aujourd’hui notre profonde aggravation (…) Les gouvernements successifs n’ont pas cessé d’échouer à parvenir à des résultats significatifs pour maintenir la température à 1,5°C de réchauffement. L’engagement de la neutralité carbone sans véritable program pour atteindre le « vrai zéro » n’est que du greenwashing. C’est un écran de fumée pour continuer à polluer et à continuer de creuser les tombes des prochaines générations en toute impunité », a reproché d’un air grave Mary Church, co-présidente de la Conférence des peuples et chargée de campagne pour l’Écosse à l’ONG les Amis de la Terre.

Plusieurs intervenants ont également désapprouvé que les avertissements des récentes études scientifiques, à commencer par le 6ème rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), ne soient pas davantage suivis d’effets. « Le temps des mots non suivis d’action est révolu, affirme la déclaration finale. Nous n’avons additionally le luxe d’attendre tranquillement que les gouvernements et les intérêts privés détruisent notre futur. Les prévisions scientifiques sont extrêmement graves. Ce n’est pas exagéré d’affirmer que le futur proche de l’humanité dépend de l’issue de ces négociations. »

Moctar FICOU / VivAfrik

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