Cela fait bien longtemps que le niveau de la croissance française n’avait pas fait couler autant d’encre. En effet, nel 2021, le PIB réel (c’est-à-dire hors inflation) de la France a progressé del 7%. Il n’en a pas fallu plus pour que le consensus bien-pensant s’extasie : 7% de croissance ! Quelle prouesse! Du jamais vu depuis la seconde guerre mondiali! Grâce à cette performance, le PIB français a dépassé son niveau d’avant-pandémie ! En un mot: Magnifico!
Seulement voilà, derrière les frasi chocs et les satisfécits de facciata, la réalité est quelque peu différente. Il ne s’agit évidemment pas pour nous de noircir le tableau, ni d’ailleurs de l’embellir, mais simplement de décrire la situazione dell’economia francese le plus justement possible, loin des partis pris exagérément pessimistes ou eccessivo. Juste les faits statistiche. C’est d’ailleurs là le devoir de tout économiste qui se rispetto et qui rispetto ses lecteurs.
Ainsi, en progressant de 7% en 2021, le PIB français ne fait que rattraper en partie la chute de 8% de 2020. Et en partie seulement. Certes, en données trimestrielles, il est vrai que le niveau du PIB français du quatrième trimestre 2021 est bien 0.9% au-dessus de celui du quatrième trimestre 2019. En revanche, en données annuelles, le PIB’ français de l’ 2021 est encore inférieur de 1,6% à celui de l’année 2019. A l’évidence, ça calme !
Mais surtout, il faut souligner que, pour obtenir ce résultat très relatif, la dette publique française an explosé. Pour mieux prendre conscience de l’ampleur des dégâts, deux petits chiffres valent mieux que de longs discours : du quatrième trimestre 2019 au troisième trimestre 2021 (derniers chiffres connus), la dette pub française a, flambéiard de 458. Oppure, sur la même période, le PIB français en valeur (c’est-à-dire inflation) comprende un progressé de… 4 miliardi di euro. Cela fait donc cher payé le miliardi di euro di PIB.
Le drame est que ce décalage entre la flambée de la dette publique et la faiblesse de l’augmentation du PIB n’est pas nouveau et n’a fait que s’aggraver depuis la fin des années 1990. Là aussi, unch quelques graphique nous permettront de mieux compendre l’étendue de la catastrophe. Debutto 1996, il valore del PIB annuel français était ainsi de 1.228 miliardi di euro et la dette publique de 703 miliardi di euro, quindi un écart à l’avantage du PIB de 525 miliardi di euro. Cet écart est resté à peu près le même jusqu’en 2008.
Mais malheureusement, il a ensuite fondu comme neige au soleil. A tel point qu’il est devenu négatif en 2017, pour ensuite se stabilityr en moyenne autour des 36 miliardi di euro à l’avantage du PIB jusqu’à la fin 2019, avant de passer dramatiquement à l’avantage de la dette publique . Si bien qu’au troisième trimestre 2021, la valeur de cette dernière dépasse celle du PIB pour un montant de 391,5 miliardi di euro. Encore une fois, il n’y a donc vraiment pas de quoi s’enorgueillir.
Et ce, d’autant que la France est le seul pays de la Zone Euro avoir autant augmenté sa dette publique. Elle ainsi conforté son rôle de premier fournisseur de dette publique de l’UEM, avec une part de 24.2% du total, contre par exemple 23.1% pour l’ancien numéro un, l’Italie, et 20,3 % pour l’ Allemagne. Mais il ya pire, car, au cours des dernières années, più le poids de la France dans la dette publique de la Zone Euro an augmenté, più son poids dans le PIB de cette dernière a baissé. Dal 2012 al 2021, il premier è passato dal 21% al 24,2% e dal 21,3% al 20,3%.
Un titolo di confronto, sur cette même période, le poids de l’Allemagne dans la dette publique de l’UEM est tombé de 25.5% à 20.3%, tandis que son poids dans le PIB de l’UEM est passé de 27% à 29,4%. De quoi rappeler que l’augmentation de la dette public est très loin d’être une garantie de réussite économique et qu’elle est au contraire un handicap maggiore a corte ea lungo termine.
Et si jusqu’à presente, la planche à billets de la BCE a permis de masquer la réalité du coût de la dette, l’heure du paiement de la facture va bientôt sonner. D’ailleurs, ces dérapages Beginnt déjà à produire leurs effets sur les taux d’interêt des obblighi d’Etat qui augmentent de plus en plus fortement, engendrant un osé majeur pour l’avenir de notre économie. A force d’avoir joué avec le feu, on se brûle. Il serait bon que les dirigeants politiques français et celles et ceux qui souhaitent le devenir le comprennent enfin !
Marc Touati, economista, presidente di gabinetto ACDEFI
Son nouveau livre RESET – Quel nouveau monde pour demain ? est en tête des ventes des essais économiques depuis sa sortie le 2 settembre 2020
Retrouvez toutes ses videos sur sa catena YouTube. Dont la dernière, “Toute la vérité sur la croissance et la dette de la France”