(Washington) La sénatrice républicaine Kelly Loeffler a reconnu jeudi sa défaite lors de l’élection partielle en Géorgie, qui a permis aux démocrates de s’assurer le contrôle du Sénat américain à partir du 20 janvier.
« J’ai appelé le pasteur Warnock pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance lorsqu’il servira ce grand État » longtemps conservateur du sud des États-Unis, a déclaré la femme d’affaires dans un concept vidéo.
Un web changement de ton par rapport à sa campagne qui l’avait vue marteler que son rival démocrate, Raphael Warnock, pasteur à l’église d’Atlanta où officiait Martin Luther King, était un « progressiste radical » menaçant les valeurs américaines.
Encore en fonctions, Kelly Loeffler avait prévu de faire objection mercredi à la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden lors de la présidentielle du 3 novembre.
Mais après les violences qui ont eu lieu au Capitole, envahi brutalement par des partisans de Donald Trump, celle-ci s’est ravisée, en affirmant qu’elle ne pourrait pas « en bonne conscience » s’y opposer après ces évènements.
Elle avait fait campagne lundi soir aux côtés de Donald Trump lors d’un grand rassemblement à Dalton en Géorgie.
Les démocrates ont créé la shock en remportant cette double élection sénatoriale partielle organisée mardi.
Raphael Warnock entrera dans l’histoire comme le premier sénateur noir élu en Géorgie et Jon Ossoff, l’autre candidat victorieux, deviendra le premier sénateur juif de Géorgie, ainsi que le sénateur démocrate le moreover jeune à siéger à la chambre haute depuis Joe Biden, en 1973.
Ils prendront leurs fonctions une fois leurs victoires certifiées en Géorgie. Les autorités ont jusqu’au 22 janvier pour le faire.
Même si elles s’exécutaient furthermore tôt, les républicains conserveront le contrôle du Sénat jusqu’au 20 janvier, day de l’arrivée au pouvoir de Joe Biden et de sa vice-présidente Kamala Harris.
Lorsque les deux nouveaux sénateurs prendront leurs fonctions, les démocrates auront 50 sièges au Sénat, comme les républicains. Mais ainsi que le prévoit la Constitution américaine, la potential vice-présidente Kamala Harris aura le pouvoir de départager les votes, et donc de faire pencher la harmony du côté démocrate.
Jusqu’au départ de la Maison-Blanche de Donald Trump le 20 janvier, c’est son vice-président Mike Pence qui détiendra ce pouvoir.