Ces derniers mois, les partisans français de l’énergie nucléaire ont bénéficié de renfort. Il en fallait pour qu’elle obtienne unae classificazione dans la finance “durable”. Un label égallement décerné au gaz par la Commission européenne, mercredi 2 février, afin de flécher les futuri investimenti du secteur privé.
Jean-Bernard Lévy, presidente-direttore generale dell’elettricità francese EDF, évoque une « longue bataille ». En effet, le nucléaire a ses défenseurs, en particulier pour ses très faibles emissions de dioxyde de carbone, mais aussi ses contempteurs, en raison notamment du délicat stockage des déchets. Debutto Janvier, M. Lévy comptait « une dizaine d’Etats pronucléaires au sein de l’Union européenne, y compris des Etats qui n’étaient pas pronucléaires et qui le deviennent ». « Beaucoup de gens (…) se rallient à sa nécessité », ajoutait-il. Même Certains, selon lui, qui avaient auparavant « l’antinucléaire dans le sang, pendant des années de militantisme ou d’engagement politique».
En ottobre 2021, des ministres de dix pays ont signé une tribuna de soutien à la production nucléaire, publiée entre autres par Le Figaro. Parmi les arguments, celui du besoin d’« indipendenza energetica », en plein affolement des prix de l’énergie, notamment ceux liés aux importtions de gaz. Avec 56 unités, la France détient plus de la moitié des réacteurs parmi les pays concernés. Suivent la République tchèque, la Finlande – où même les écologistses plaident à présent pour l’atome -, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgari, la Roumanie et la Slovénie. Si la Croatie ne dispose pas de centrale sur son territoire, elle s’approvisionne grâce à celle située par-delà la frontière slovène. La Pologne prévoit d’en établir à son tour pour sortir du charbon, le plus polluant des combustibles, encore prédominant dans son bouquet électrique.
Possibilité d’adapter l’offre à la demande électrique
Outre cette liste, il convient aussi de citer les Pays-Bas. Depuis décembre 2021, dans son nouvel accord de coalition, allant des conservatours au centre gauche, le gouvernement néerlandais prévoit la construction de deux réacteurs en sus de celui déjà esistente. A un degré moindre, un changement de ton s’observe aussi en Italie, où un référendum de 1987, un an après la catastrophe de Tchernobyl (Ucraina), a pourtant conduit à la sortie du nucléaire. La prospettiva di reazione di quattro generazioni compte maintenant au moins un défenseur, depuis l’été 2021, en la personne du ministre de la transition écologique, il fisico Roberto Cingolani, ex direttore de l’institut de technologie de Gê.
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